Des agriculteurs de Shawville font équipe pour éliminer la faim dans le monde, et invitent la participation de la communauté

Monday, June 18, 2018
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QC

On voulait employer ce qu’on sait—l’agriculture—pour faire un impact sur les gens dans le monde qui souffrent de la faim.

Ralph Lang

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Il n’y a rien de spécial quand un agriculteur cultive un champ de blé—c’est normal. Mais s’il fait un don spécifiquement avec le bénéfice de la vente de ce champ de blé ? Ceci est quelque chose de spécial.

Ceci est exactement ce qu’un groupe d’agriculteurs de Shawville font cette année—ils font équipe pour cultiver et récolter cinq hectares de blé afin de bénéficier à la Banque canadienne de grains, une association d’agriculteurs et de congrégations canadiens qui travaillent en collaboration pour éliminer la faim dans le monde.

C’est Ralph Lang, agriculteur local de céréales et de graines oléagineuses, qui organise ce projet à Shawville. Il a décidé de consacrer son terrain à la Banque canadienne de grains après en avoir apprise grâce à l’Association québécoise des agriculteurs.

« On voulait employer ce qu’on sait—l’agriculture—pour faire un impact sur les gens dans le monde qui souffrent de la faim » dit Lang, en expliquant la raison pourquoi il a décidé, comme l’a fait d’autres agriculteurs, de travailler en collaboration avec la Banque canadienne de grains.

« On est chanceux de vivre dans un pays comme le Canada, ajoute-t-il. Donner à son tour, ça fait partie de notre esprit. Faire partie d’améliorer le monde, c’est ça qui compte pour nous. »

Selon Lang, le projet signifie beaucoup plus que de travailler simplement pour la bonne cause. Il espère ainsi aussi toucher des individus et des familles dans la région de Shawville qui n’ont pas d’expérience agricole. Il les invite à contribuer au projet.

Donner à son tour, ça fait partie de notre esprit. Faire partie d’améliorer le monde, c’est ça qui compte pour nous.

« Toute personne qui veut s’impliquer dans ce projet est invitée à parrainer un demi-hectare ou un morceau d’un hectare de blé, dit-il. On est très reconnaissant des contributions envers l’achat des intrants comme les graines, les produits chimiques et d’autres coûts nécessaires à cultiver une récolte. »

« Beaucoup de gens aujourd’hui n’ont pas le savoir-faire agricole, mais ils s’intéressent à apprendre comment qu’on fait pousser leur nourriture et d’autres cultures. Voici une bonne occasion de contribuer, et lorsqu’ils passent par le champ de blé, ils sauront qu’ils font une différence dans le monde. »

Toute personne qui voudrait parrainer un demi-hectare ou un morceau d’un demi-hectare peut contacter Lang pour en obtenir plus de détails. L’Union des Producteurs Agricoles (UPA) a déjà donné 500 $ au projet.

Tous les dons offerts à la Banque canadienne de grains ont le droit à être multiplié par 4 grâce à une subvention spéciale tenue avec le gouvernement canadien, ou Affaires mondiales Canada. C’est-à-dire 100 $ de don peut tout à fait devenir 500 $.

La Banque canadienne de grains utilise les fonds donnés pour fournir l’alimentation aux gens qui subissent des pénuries, ou pour les programmes liés à l’alimentation : par exemple, ceux qui aident les agriculteurs à améliorer leurs récoltes.

À titre d’exemple, dans un projet actuel au Soudan du sud, 3400 personnes déplacées par le conflit reçoivent des rations d’urgence de sorgho, de blé d’Inde, de lentilles et d’huile végétale pendant quatre mois. La Banque canadienne de grains contribue 357 000 $ à ce projet.

Un autre projet en Éthiopie forme 8500 agriculteurs à petite échelle pour pouvoir améliorer leur productivité agricole afin de subvenir à leurs propres besoins et à ceux de leurs familles.

– Amanda Thorsteinsson, coordinatrice de communications

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